En 2020, je participe à une exposition collective aux côtés de quatre autres artistes féminines. Le fil conducteur de notre travail est inspiré des masques et sculptures de Papouasie-Nouvelle-Guinée, symboles puissants de l’art premier mélanésien.

L’idée est de redonner vie à ces pièces ancestrales, de les sublimer pour qu’elles puissent continuer à exister et à dialoguer avec notre monde moderne.

J’utilise pour cela des bombes aérosols, des feutres Posca, de l’acrylique, de l’encre de Chine, mais aussi des matériaux détournés comme les clous et la ferraille.

Je viens ensuite réhausser les volumes avec des éléments en céramique, accentuant le regard, la bouche et la présence corporelle de ces figures.

Chaque masque devient ainsi une créature hybride, à la frontière entre héritage ancestral et création contemporaine, entre sacré et matière vivante.